Charazed BENDOUIOU
Née le 25 janvier 1977 à BOURGOIN-JALLIEU (38 - Isère) ( aurait 47 ans à ce jour )
Jeune fille de type nord africain, taille 1m23, corpulence mince, cheveux noirs et crépus coupés mi-longs, coiffée en queue de cheval, yeux marrons foncés. Tenue vestimentaire au moment de sa disparition : vêtue d'une robe jaune à bretelles et rayures, des nu-pieds (claquettes plastiques) bleues tressées de rouge et noir, un petit bracelet poignet de tissu turquoise/vert (style porte bonheur Sidi Bouzid pour ceux qui connaissent), des boucles d’oreilles créoles octogonales en or.
Signes distinctifs : Charazed est gauchère, porte des lunettes de correction, sa voix est aigue, elle parle avec un léger zézaiement. Elle dessine très bien et a un bon sens de l'orientation.
Charazed BENDOUIOU a disparu le 8 juillet 1987 à l'âge de 10 ans entre 13h et 15h à BOURGOIN-JALLIEU (38 - Isère).
Charazed est descendue de chez elle pour rejoindre des amis. En descendant, elle a bien déposé les poubelles dans la benne prévue à cet effet. Mais toute trace de la fillette s'est effacée ensuite.
La famille de Charazed cherche à connaître la vérité depuis le jour de sa disparition …
Mise à jour le 3 août 2010
La justice grenobloise a rouvert l'instruction de trois dossiers jusqu'alors considérés comme prescrits dans l'affaire des «disparus de l'Isère», neuf enfants tués ou portés disparus dans le département entre 1983 et 1996.
L'enquête des «disparus de l'Isère» est loin d'être terminée. Alors que quatre cas de meurtres ou de disparitions sont encore en cours d'instruction, trois autres dossiers, jusqu'alors considérés comme prescrits et qui avaient été conclus par un non-lieu, viennent d'être rouverts par les parquets de Grenoble et de Bourgoin-Jailleu.
Cette décision fait suite à une trouvaille miraculeuse : le 21 juin dernier, trois dossiers d'instruction, égarés en raison d'un changement de numérotation lié à l'arrivée d'un nouveau juge d'instruction, avaient été
retrouvés dans les archives du tribunal de grande instance de Grenoble. Parmi eux, les dossiers de Ludovic Janvier, disparu en mars 1983 à l'âge de six ans, et de Grégory Dubrulle, découvert en juillet 1983 le crâne fracassé mais qui a survécu. Des informations judiciaires vont être ouvertes sur ces deux cas, ainsi que sur celui de que
Charazed Bendouiou, une petite fille disparue à l'âge de 10 ans en juillet 1987.
Pour contourner la prescription, la justice a considéré que Charazed Bendouiou ainsi que Ludovic Janvier «font l'objet d'une séquestration illégale», leur mort n'ayant pu être constatée. L'hypothèse d'une séquestration implique que «la prescription de l'action publique n'a pu commencer à courir», permettant ainsi aux parquets d'ouvrir des informations contre X pour enlèvement par fraude ou violence et séquestration.
Plusieurs dysfonctionnements.
Concernant le dossier de Grégory Dubrulle, dont l'agresseur n'a jamais été retrouvé, la justice a retrouvé un document datant du 9 février 2001 adressé par un juge à la section de recherches de Grenoble au sujet de l'enquête. Un acte susceptible d'interrompre la prescription de ce dossier conclu par un non-lieu en 1986 et ayant fait l'objet d'une enquête complémentaire clôturée en mai 1994. Deux juges devraient être cosaisis de ces trois dossiers.
Cette affaire, qui a été confiée à cellule d'enquête inédite de la gendarmerie, «Mineurs 38», a déjà connu plusieurs dysfonctionnements, à tel point que Michèle Alliot Marie a ordonné l'ouverture d'une enquête administrative interne. Outre la disparition des dossiers d'instruction, des ossements retrouvés en 1985 dans une grotte du Vercors ont été négligemment placés sous scellés en 1986 et égarés au Palais de justice de Grenoble alors qu'ils auraient dû faire l'objet d'un permis d'inhumer.
Reste que les récentes découvertes relancent l'espoir des familles, qui réclament la désignation d'un juge d'instruction pour l'ensemble des dossiers. Les gendarmes, qui n'avaient travaillé jusqu'à présent que sur des dossiers partiellement reconstitués à partir d'archives de la police, vont pouvoir tirer profit des informations contenues dans les dossiers d'instruction. Et certaines pistes explorées dans les années 80 vont pouvoir être réexaminées à l'aide de nouvelles techniques d'investigation.
Mise à jour le 22 mars 2010
Lu sur le site de Férouze Bendouiou, soeur de Charazed.
" Comme souvent c'est ..... par la presse et en l'occurrence à la radio sur europe 1,
l'émission relatant les affaires des disparus de l'Isère
Nous avons que le numéro mis en place par les enquêteurs de la cellule mineurs 38 était désactivé depuis plusieurs semaines.
Le mots ne suffisent plus exprimer nos inquiétudes, nous sommes très choqués d'apprendre sur Europe 1 que ce numéro n'est plus valable.
Au départ, il n'y avait personne au bout du fil quand on appelait, puis un répondeur (...). A quoi bon mettre en place un numéro pendant des années, si on ne relance pas régulièrement les appels à témoins,
le parquet général de Grenoble a expliqué mardi avoir failli mettre un terme à l'enquête - réouverte en juillet 2008 -, il y a quelques semaines déjà. Les dernières vérifications se poursuivent. Le 27/01/2010
En attendant que quelqu'un de plus haut daigne nous avertir, je vous donne un numéro de téléphone ainsi qu'une adresse mail :
oubliezpas@hotmail.fr
tel : 06 74 03 07 62 (laisser vos coordonnées, on vous recontactera )
Site de Férouze : www.oubliezpas.fr
Contacts :
- MANU association : par Mail ou Tél. 03 22 87 37 50
- Commissariat de Police de BOURGOIN-JALLIEU (38) : Tél. 04 74 43 97 17
- l'O.C.D.I.P (Office Central des Disparitions Inquiétantes de Personnes) : Tél. 01 40 97 80 16
- Interpol
children@interpol.int
- FREDI